L’encens balancé par le vent,
Sur ma peau fait chant….
La pluie qui ruisselle sans raison,
Dans mes yeux, fait sons…
Prisonnier de glace et de terre,
De la mer, cet enfer…
Fuyant le regard de ce miroir,
De la peur, sans s’asseoir…
Hurlant comme un loup, jour de désespoir
Je ne sais plus qui croire…
Le vent, la passion,
Ou la haine et l attention…
Comme foret de printemps,
Je laisse passé le temps…
Comme foret d’automne,
J’entends ce qui résonne…
L hiver est arrivé,
Blanc comme neige j’ai su effacer…
Comme l’herbe sur la vallée,
Je ne puis me reposé.
Car balayé par le vent de mes sentiments,
J’avance, recul…ne regardant ni passé, ni présent.
Je regarde le ciel, ce nuage.
Qui avance lentement, en confiance…
Je regarde l’écume, cette plage.
Qui va et vient en signe de méfiance…
Comme o regret ne n’avoir su faire, de n avoir su parler
Je lie ciel et terre, comme cette montagne
Qui n’es pas de ce monde, et qui surplombe tout ce qui est immonde…
Car comme un sage orage,
Elle a su emporter les saisons de mes ages
Et, a tourner l’innocence de cette page…
Belle comme neige,
Brûlante comme été,
Fuyante comme automne,
Fascinante comme le vent.
Résistante comme fer,
Dure comme pierre,
Palpable comme l’argile,
Fragile comme un file……il casse……Je me meurs…